Le métier de commercial est l’un des moteurs du marché de l’emploi. D’après les données les plus récentes publiées par l’APEC sur les métiers cadres porteurs, les fonctions commerciales concentrent un volume important d’offres : chargé·e d’affaires 12 130 offres, commercial·e 7 900 et technico-commercial·e 4 820 sur l’année étudiée. Autrement dit, les débouchés existent réellement — encore faut-il choisir la formation qui colle à votre projet : vente “pure”, management de point de vente, technico-commercial, ou ou encore commerce international. Vous hésitez entre un BTS NDRC, MCO, CCST, CI… ou une alternative en Bac+3 ? Ci-dessous, un comparatif clair et pragmatique pour décider vite et bien, avec des conseils d’orientation et des exemples de débouchés concrets.
En bref : comment choisir rapidement la bonne filière ?
- Vous voulez vendre et signer vite (prospection, négociation, fidélisation) → BTS NDRC ou Bachelor Sales de l’EEC Paris.
- Vous aimez manager et piloter un point de vente → BTS MCO.
- Vous cherchez une double compétence technique + vente → BTS CCST.
- Vous rêvez d’international (langues, incoterms, export) → BTS CI.
Le Bachelor Sales de l’EEC Paris, la meilleure alternative à un BTS Commerce
Si vous cherchez une formation extrêmement professionnalisante pour une insertion rapide, le Bachelor Sales de l’EEC Paris constitue une excellente option. Contrairement au BTS (Bac+2), le Bachelor commercial offre un niveau bac+3, reconnu en France et à l’international. Ce programme met l’accent sur des compétences directement opérationnelles :
- techniques avancées de négociation et prospection,
- gestion d’un portefeuille clients,
- utilisation d’outils digitaux de CRM et d’automatisation,
- développement de stratégie commerciale à grande échelle.
Autre atout majeur : la dimension internationale et professionnalisante. L’alternance y occupe une place importante, et les chiffres parlent d’eux-mêmes : 8 étudiants sur 10 en alternance trouvent un emploi dès la fin de leurs études. Côté salaire, un diplômé Bac+3 en commerce débute en moyenne à 30 000 € brut/an, contre 25 000 € pour un Bac+2 (source : APEC). Les packages évoluent couramment vers 40–55 k€ pour les profils business developer/chargé d’affaires, et 35–65 k€ (moyenne 50 k€) pour les postes de responsable commercial en tant que senior. En résumé, si votre objectif est d’accélérer votre carrière et de viser des postes comme business developer ou responsable commercial, le Bachelor Sales est une alternative sérieuse au BTS.
À qui c’est adapté ? Aux profils qui veulent aller au-delà de l’opérationnel de base, assumer vite du chiffre et viser des responsabilités commerciales à horizon 2–3 ans.
Le BTS NDRC, la voie royale pour devenir commercial
Le BTS Négociation et Digitalisation de la Relation Client (NDRC) est sans doute le diplôme le plus aligné avec le métier de commercial. Il forme à tous les aspects de la relation client, de la prospection à la fidélisation.
Au programme :
- techniques de prospection BtoB et BtoC,
- gestion de la relation client via CRM, réseaux sociaux et outils digitaux,
- négociation commerciale en face-à-face et à distance,
- suivi et fidélisation de portefeuille clients.
Les débouchés sont nombreux : attaché commercial, conseiller clientèle, chargé de clientèle, business developer junior. D’après Pôle Emploi, un titulaire de BTS NDRC trouve un emploi en moins de 6 mois en moyenne après l’obtention du diplôme. Ce BTS a également l’avantage de s’adapter aux nouvelles réalités du métier : les étudiants y apprennent à utiliser LinkedIn pour prospecter, à gérer des campagnes d’emailing ou encore à piloter des ventes à distance. C’est clairement la voie royale pour devenir un commercial complet et polyvalent. Concernant la rémunération, après un BTS NDRC, un salaire débutant se situe autour de 24 000 € brut/an hors variable (souvent +20 à 25 % selon résultats) et jusqu’à 50k pour un technico-commercial avec 3 à 5 ans d’expérience.
Pourquoi choisir le NDRC ? Pour devenir opérationnel rapidement en vente, avec un spectre complet de compétences relationnelles et digitales, directement exploitables en alternance.
Le BTS MCO, idéal pour manager un point de vente
Le BTS Management Commercial Opérationnel (MCO) est davantage tourné vers la gestion et l’animation d’un point de vente. Il ne forme pas directement au rôle de commercial itinérant, mais à celui de manager d’équipe et de responsable des performances d’un magasin.
Les étudiants y développent des compétences en :
- gestion d’équipe (planning, motivation, objectifs),
- pilotage du chiffre d’affaires et analyse des ventes,
- organisation d’animations commerciales et promotionnelles,
- optimisation de l’expérience client.
Les débouchés sont très concrets : chef de rayon, responsable adjoint de magasin, manager de secteur. Selon InserJeunes (Ministère de l’Éducation nationale), le taux national de poursuite d’études après un BTS MCO est de 45 %, voies scolaire et apprentissage confondues (millésimes 2021–2023). En clair, le BTS MCO est parfait si vous vous projetez dans le management de proximité et la gestion opérationnelle d’un commerce. En termes de rémunération, un débutant après un BTS MCO gagne typiquement ≈1 460 à 1 780 € nets/mois (EQTP) un an après le diplôme selon InserJeunes. Avec 3–5 ans d’expérience, un chef/manager de rayon évolue autour de 30–42 k€ bruts/an, et un responsable adjoint de magasin se situe souvent entre 26–33 k€ bruts/an selon les enquêtes et baromètres métiers récents
À qui c’est adapté ? À celles et ceux qui aiment le terrain, la gestion d’équipe et la relation client en face-à-face, avec l’objectif d’évoluer vers des postes de responsable de magasin.
Le BTS CCST, parfait pour devenir techni-commercial
Le BTS Conseil et Commercialisation de Solutions Techniques (CCST) est un cursus hybride qui associe compétences techniques et aptitudes commerciales. Il est conçu pour ceux qui veulent évoluer dans des secteurs où la vente nécessite une bonne compréhension des produits complexes. Exemples de domaines : logiciels, équipements industriels, solutions BTP, matériel médical.
Au cours de la formation, les étudiants apprennent à :
- analyser les besoins techniques d’un client,
- proposer une solution adaptée,
- négocier et conclure un contrat,
- assurer un suivi technique et commercial.
Ce profil est particulièrement recherché. Les technico-commerciaux font partie des professionnels les mieux rémunérés dès le Bac+2/Bac+3, avec un salaire d’entrée pouvant atteindre 35 000 € brut/an. Pour un technico-commercial confirmé (plus de minium 3 ans d’expérience), les packages (fixe + variable) se situent le plus souvent entre 45 et 60 k€ bruts/an, avec des pointes au-delà de 65 k€ dans l’industrie, le SaaS ou l’énergie — des niveaux cohérents avec la fourchette APEC (80 % des offres entre 31–53 k€, moy. 41 k€) et les grilles 2025 de Michael Page/Uptoo. Un BTS CCST, c’est donc la garantie d’avoir une double compétence très demandée sur le marché.
Pourquoi c’est recherché ? Parce que la double compétence technique + vente est rare et crée de la valeur mesurable (gains de productivité, réduction de risques, conformité…). Les cycles sont plus longs, mais les responsabilités et perspectives d’évolution sont rapides pour les profils performants.
Le BTS CI pour avoir une carrière internationale
Enfin, le BTS Commerce International (CI) s’adresse aux étudiants qui rêvent d’une carrière tournée vers l’étranger. L’objectif : former des commerciaux capables de gérer des transactions internationales et d’évoluer dans des contextes multiculturels.
Les points forts de la formation :
- apprentissage des incoterms et du droit commercial international,
- gestion des opérations d’import-export,
- négociation multiculturelle,
- maîtrise de deux langues vivantes obligatoires.
Un stage à l’étranger est souvent inclus, ce qui constitue un vrai tremplin. Les débouchés sont variés : commercial export, assistant import-export, chargé de zone internationale. Au niveau du salaire, l’APEC observe que 80 % des offres pour commercial export se situent entre 30 k€ et 58 k€ bruts/an (moyenne ~42 k€) : en début de carrière, comptez le plus souvent 30–35 k€ (fixe + variable), puis 40–55 k€ avec 3–5 ans d’expérience, selon le secteur et la part variable.
Le plus : une forte exposition aux langues et à la gestion documentaire (contrats, transport, assurances) qui sécurise les transactions et facilite l’employabilité dans les PME exportatrices.