L’anglais professionnel est, comme son nom l’indique, un anglais de référence dans le monde du travail. Il se trouve sur un niveau plus élevé de maîtrise de la langue et lié avec le métier et le secteur d’activité concerné : marketing, commerce, tourisme, finance, etc. Les vocabulaires demeurent donc spécifiques et les expressions contiennent des codes linguistiques et des règles grammaticales particulières. Alors si vous souhaitez travailler dans le domaine des affaires plus tard, comment et pourquoi maîtriser l’anglais professionnel ?

Pourquoi apprendre l’anglais professionnel?

La principale raison d’apprendre l’anglais se situe dans le fait que l’anglais professionnel est la première langue internationale. Parlée par plus de 750 millions de personnes et adoptée comme langue maternelle par plus de 450 millions d’individus, elle est la langue numéro 1 du monde des affaires et du commerce. Maîtriser l’anglais des affaires permet donc de s’offrir des opportunités de travail et d’affaires comme décrocher un emploi à l’étranger et élargir son business sur le marché international. Aussi, apprendre l’anglais professionnel s’avère indispensable pour certaines branches, et sans doute pour la vôtre, pour collaborer avec des collègues du monde entier, se présenter à des entretiens avec des recruteurs anglophones, négocier avec des partenaires à l’international, obtenir des clients étrangers, etc.

Il est en effet impossible de se permettre d’utiliser un anglais familier dans ces domaines : l’anglais employé dans le domaine professionnel doit être concis, clair et poli. Il demeure similaire à l’expression française formelle dans le monde du travail. L’apprentissage de la langue se focalise donc sur les tournures grammaticales et les vocabulaires spécifiques, mais également sur les expressions et habitudes de communication particulières.

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Evaluer son niveau d’anglais professionnel

Les méthodes d’apprentissage de l’anglais professionnel sont aussi bien dédiées aux débutants, aux intermédiaires et aux plus avancés dans la maîtrise de la langue. Il est essentiel d’adopter celle qui convient à son niveau pour ne pas se perdre dans la pédagogie, pour se motiver et pour atteindre son objectif. L’intéressé doit donc faire un test dont le résultat s’évalue par différents niveaux, allant de A1 à C2. Pour ce faire, des évaluations sont disponibles en ligne chez des organismes de formation. Il est aussi recommandé de passer l’une des principales certifications linguistiques reconnues dans le domaine du travail :

  • TOEIC (Test of English for International Communication) : il s’agit d’une certification évaluant les compétences orales et écrites des candidats en présentiel, validée durant deux ans ;
  •  Linguaskill : anciennement nommé BULATS (Business Language Testing Service), cette certification demeure la plus demandée par les recruteurs car elle existe en diverses spécialités, dont l’anglais professionnel ;
  • BEC (Cambridge et le Business English Certificate) : il comprend différents tests évaluant quatre compétences que les candidats doivent avoir : compréhension orale et écrite, et expression orale et écrite ;
  • TOEFL (Test of English as a Foreign Language) et IELTS : moins pertinent, il se destine particulièrement aux étudiants afin de déterminer le niveau d’anglais du candidat dans un contexte universitaire. Leur présence dans un CV augmente tout de même la valeur de celui-ci.

Se fixer un objectif

Ce conseil permet non seulement d’apprendre l’anglais facilement, mais également et surtout de se mettre sérieusement à l’apprentissage de la langue, s’organiser et de rester motiver. Il convient donc de définir un objectif réalisable, sans prévoir un changement très drastique afin de ne pas se sentir incapable. Le but doit comprendre des petits comme des grands défis, des simples et des présomptueux, être à court ou à long terme pour progresser pas à pas. Il peut s’agir :

  •  d’apprendre cinq nouveaux mots par jour pour maîtriser l’utilisation de tous les jargons sur le tourisme en trois mois ;
  • de réussir des tests hebdomadaires pour obtenir un certificat de langue ;
  • de connaître des nouveaux vocabulaires par « familles » tous les mois.

Lire des journaux, des sites web et des littératures professionnelles

La lecture est un moyen de favoriser la mémorisation des mots. Elle permet la découverte des nouveaux vocabulaires et améliore sa capacité de communication à l’écrit. Il ne s’agit pas ici des romans d’ados, des young adults ou des livres pour étudiants qui ne présentent pas des jargons techniques et des expressions employés dans le domaine professionnel. Les magazines spécialisés dans différents métiers, les blogs du monde du travail, les pages économiques et politiques dans les journaux et les annonces liées à la profession sont les recommandés. Des ouvrages spécialisés dans l’apprentissage de l’anglais des affaires existent également, comprenant des leçons et des exercices d’application.

A chaque lecture, on s’expose à un nouveau mot et à une nouvelle expression en anglais professionnel. Il convient de les noter, puis les rechercher dans un dictionnaire ou demander à un professeur de les expliquer afin de comprendre leur utilisation.

Profiter d’une opportunité de travail dans un pays anglophone

Se jeter à l’eau, se trouver dans un environnement purement anglophone est la meilleure façon de maîtriser la langue. Cela permet d’entendre le vrai accent des natifs et de s’obliger à pratiquer constamment. Les vacances sont  des bonnes options pour parler couramment, mais ils ne permettent pas d’entendre tous les jours des vocabulaires et des façons de parler utilisés dans le domaine du travail. La meilleure alternative consiste donc à saisir une opportunité de travail et si le CV ne se montre pas encore assez solide pour un poste élevé, un stage professionnel peut suffire. Pour cela, il n’y a rien de mieux que de partir en solitaire, car autrement, on risque d’être tenté d’employer sa langue natale avec son partenaire ou de dépendre de lui pour les traductions et ce serait très contre-productif !

Suivre une formation spécialisée

Ce conseil semble déjà très évident : apprendre d’un expert en anglais professionnel et se faire accompagner par celui-ci durant l’apprentissage demeure indispensable pour maîtriser la langue. Pour cela, un large choix de méthodes est possible selon votre disponibilité, votre niveau et votre budget. Il est par exemple possible de se tourner vers une formation en ligne ou des cours d’anglais en ligne (sur un site web ou des applications fiables) ou en présentielle, pour niveau débutant ou avancé, individuelle personnalisée ou en groupe, par semaine ou par jour, etc. Le tout est d’opter pour une formation reconnue, livrant un certificat à la fin des séances et diriger par un formateur expérimenté, professionnel et diplômé dans le domaine.

Apprendre tous les jours

Le cerveau d’un être humain doit enregistrer durablement une information et a besoin d’y être confronté habituellement pour une bonne mémorisation. Il est donc préconisé de pratiquer le plus souvent possible, voire quotidiennement, pour bien retenir les nombreux vocabulaires riches et précis de l’anglais professionnel. Outre le fait que l’apprentissage fréquent favorise la rétention des connaissances, il permet également d’apprendre l’anglais rapidement et surtout graduellement. Ce conseil ne dit pas toutefois qu’il est obligatoire de prendre des cours tous les jours ou de consacrer des heures journalièrement. 5 minutes tous les soirs peuvent largement suffire en appliquant le « 5 words a day » par exemple (apprendre 5 nouveaux vocabulaires). Pour se motiver et pour ne pas s’ennuyer, il est aussi possible de pratiquer tout en se divertissant : en regardant la télé, en lisant des articles qui nous intéressent, en chantant, en écoutant de la radio en anglais dans les transports en commun, etc.

Investir du temps et du budget

S’améliorer en anglais requiert un réel engagement sur le long terme. Ainsi, l’apprenant est conseillé de trouver des ressources pour monter en compétences, maîtriser la grammaire et enrichir son vocabulaire. Vu l’importance de la langue, il ne doit pas hésiter à investir dans l’apprentissage autant de temps et de budget qu’il en investit dans son travail, son étude, son couple ou un autre domaine important de sa vie.

La détermination des ressources nécessaires doit s’effectuer selon ses besoins, son profil apprenant et ses objectifs individuels. Si par exemple vous commencez comme débutant, il peut généralement atteindre le plus haut niveau de langage au bout de 500 heures de cours. Il peut donc totalement maîtriser l’anglais professionnel avec environ 9 heures par semaine à l’année ou 1 heure par jour du lundi au vendredi et 4 heures le dimanche. En revanche, 100 heures de formation en une année peut suffire s’il souhaite tout simplement acquérir les bases. Dans tous les cas, il est conseillé d’investir dans une application, dans l’achat d’un dictionnaire, du temps pour les pratiques individuelles, de budget pour un voyage à l’étranger, etc. Par ailleurs, si par exemple l’intéressé désire un apprentissage personnalisé, il requiert un cours individuel, donc il faut payé encore plus.

En bref, apprendre l’anglais des affaires peut être réalisé assez rapidement et de manière abordable si le principal intéressé possède une bonne détermination et s’investit beaucoup. Attention toutefoisaux plateformes vous indiquant qu’il est possible d’apprendre l’anglais professionnel en seulement 15 jours.

Rédiger des documents professionnels

La rédaction est incontournable dans le domaine professionnel. Toutefois, rédiger en anglais des affaires ne paraît pas aussi simple que d’écrire en anglais courant. Le contexte nécessite des mises en forme et l’emploi des expressions adéquates, particulièrement pour les documents techniques comme des rapports, des fiches, des contrats, des feuilles de route, etc. En outre, les supports de communication écrites comme les communiqués, les lettres de motivation, l’email, les affiches et les brochures nécessitent des techniques particulières. Celles-ci consistent à rendre les contenus bien clairs, compris et convaincants.

Pour savoir rédiger en anglais professionnel, suivre une formation comprenant ce cursus est fondamental, mais il faut également s’entraîner à écrire. L’apprenant peut par exemple traduire ses documents professionnels en anglais, faire un stage ou assister un professionnel dans son domaine qui rédige. Ensuite, il doit faire corriger son travail par un logiciel ou une application efficient, son professeur, son supérieur, son formateur ou tout simplement par un expert.

Écouter des podcasts et regarder des émissions spéciales

Si la lecture et la rédaction se révèlent importantes, l’écoute l’est tout autant. Le cerveau humain apprend en effet en apprenant préalablement la compréhension orale. Celle-ci permet non seulement l’initiation des interactions sociales, mais aussi l’acquisition de la bonne « prononciation mentale » dès le début de l’apprentissage. Cette pratique semble généralement pénible et pleine d’obstacles paraissant même parfois infranchissables, particulièrement aux débutants. Et pourtant, elle peut être maîtrisée parfaitement avec beaucoup de persévérance, une bonne assistance et des bonnes ressources. De plus, l’audio demeure la compétence la plus facile à appliquer : on peut en même temps écouter et faire autre chose.

Pour cela, il convient d’opter le contenu approprié. Les podcats anglais discutant sur les affaires, les économies internationales et les politiques américaines ou britanniques sont recommandés. La radio et la télévision anglaises très accessibles, nommées BBC, sont également un très bon choix. Par ailleurs, Youtube est rempli d’émissions et de documentaires parlant d’un secteur précis : cours boursiers, tourisme, marché international, transport, etc. Suivre ces américains ou anglais parlés peut paraître difficile au début, surtout pour ceux qui ne maîtrisent encore rien en anglais, mais l’habitude aux accents, intonations et expressions particulières vient progressivement en pratiquant souvent. Regarder des audiovisuels anglais avec des sous-titres est faisable, mais il faut bien faire attention pour ne pas oublier de faire travailler ses oreilles.     Il est possible de compléter ces contenus par des auditions plus classiques et plus légères, comme la musique en anglais, les films américains en version originale, les livres anglais version audio, etc.

Apprendre à haute voix devant un miroir

Ce conseil peut sembler étrange pour certains au début, mais les apprenants sont préconisés de s’ouvrir, de vaincre la timidité et persévérer. Pour ce faire, ils doivent se retrouver seul, se trouver devant un miroir et lire ou parler systématiquement à voix haute. Cette pratique permet non seulement de s’écouter, mais également de travailler sur son charisme. En liant les muscles de son visage à l’information dans sa tête, le cerveau s’améliore pour prononcer les bons mots sans y penser. L’aisance orale et la prononciation progresse donc rapidement.

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